Ne ratez pas la très impressionnante installation de Julian Charrière à la Berlinische Galerie.

Julian Charrière : «As We Used to Float» est le titre de l’exposition, mais c’est aussi le titre d’une pièce et le titre d’un livre. Le livre est un récit de voyage que j’ai co-écrit avec Nadim Samman. Tous les trois sont influencés par le voyage que nous avons effectué en 2016 à l’Atoll des Bikini, l’ancien site de test atomique. «As We Used to Float» questionne notre position dans le monde et le monde et ses différentes atmosphères.

Je pense que c’est quelque chose que vous apprenez une fois que vous plongez; que vous n’êtes jamais au-dessus, vous n’êtes jamais au-dessous, vous êtes réellement à l’intérieur.

Vous êtes à plus de surface que la surface pour la simple raison que le volume et le poids de votre corps sont similaires à ceux de l’eau. Donc, une fois que vous essayez de bouger, vous mettez quelque chose en mouvement, de sorte que le soi-disant «effet papillon» de votre mouvement soit proche de votre marge d’action une fois que vous êtes sous l’eau.

Si vous vous déplacez dans une direction et qu’il y a quelque chose là-bas, cette chose va également bouger.

De même, s’il y a un courant, vous allez être déplacé par celui-ci. L’interaction que vous entretenez avec votre environnement direct s’accroît et donc le sentiment que vous appartenez à l’étendue environnante.

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